UNE CREATRICE, NOURRIE PAR L’ART ET LES VOYAGES
Roshanara, créatrice de la marque éponyme, née sous le signe du voyage et de la rencontre a suivi le fil de ses intuitions, mais tout était peut-être déjà là pour celle qui a grandi auprès d’un père diplomate pakistanais et d’une mère artiste textile belgo-lettone.Au gré des postes de son père, elle découvre la richesse des souks et la beauté du désert en Égypte, l’art naïf en Yougoslavie, le riche patrimoine artisanal du Liban, les débuts du Street Art à New York… Et toujours et partout, les tissus que sa mère collectionnait et teignait à la main pour créer des paysages textiles en patchwork.
En 1998, lors d’un premier séjour au Pakistan, Roshanara fait une nouvelle découverte : la richesse créative et insoupçonnée des artisans de ce pays peu connu, à la confluence de ses pays voisins : l’Inde, la Chine, l’Afghanistan et l’Iran. Pour celle dont le prénom signifie source de la lumière, il était impensable de laisser dans l’ombre ces découvertes.
Un an plus tard, la marque ROSHANARA Paris est lancée.
UNE MARQUE
Associé à un petit atelier familiale au Pakistan, ROSHANARA Paris transforme laine, coton, velours moiré ou organza de soie en luxueuses étoles, écharpes et châles. S’ajouteront rapidement des collections de paréos et caftans bohèmes-chics brodés à la main.
Un voyage à Jaipur, en Inde, aboutit à un second partenariat avec un atelier familiale d’impression textile traditionnelle, expert de « screen print » et de « block print ». L’atelier réalise pour la marque des étoffes aux motifs exclusifs et poétiques s’invitant dorénavant sur ses collections de prêt-à-porter en voile de coton, velours de coton, laine, lin et soie.
Le succès est au rendez-vous aux salons Who’s Next et Première Classe à Paris et au salon Pure à Londres, pour ces « étoffes aux couleurs de temps » et les commandes d’enseignes prestigieuses affluent : Le Bon Marché, Le Printemps, Franck & Fils, Fenwick, Jigsaw, Club Med, Calypso Saint Barth, Heidi Klein
… UN ENGAGEMENT…
Plus de 20 ans après le lancement de sa marque, ROSHANARA Paris collabore toujours avec les deux ateliers de ses débuts, devenus d’inconditionnels partenaires et des amis. Grâce à ses relations durables, la marque participe à la préservation de ces petits ateliers familiaux créateurs d’emplois toujours rémunérés à leur juste prix, mais aussi à la préservation d’un patrimoine artisanal.
Aussi, des unités de broderie établis dans une région rurale du Pakistan offre aux femmes travaillant dans les champs la possibilité d’un emploi ponctuel, source d’un revenu additionnel pour elles et pour leurs familles, et permettant notamment de scolariser les filles.
Un engagement auquel la créatrice tient particulièrement. la créatrice de la marque.
…UNE DEMARCHE…
Sensible à l’impact environnemental de la mode, ROSHANARA Paris s’engage en faveur d’une création raisonnée, affranchie des notions de saisonnalité. La marque offre ainsi une seconde vie au stock de ses précédentes collections et les retravaille selon l’inspiration du moment. Pour favoriser l’upcycling, les articles sont emballés dans les chutes de tissus des collections.
Privilégier l’existant avant d’initier de nouvelles productions permet de réduire l'impact environnemental en proposant des collections capsules en petites séries.
ROSHANARA Paris renoue ainsi avec le luxe de la rareté et nous invite à nous entourer d’articles amoureusement choisis, fabriqués dans le respect des artisans et de la planète.
…AU DEBUT ETAIENT LES ETOFFES…
Qu’elles soient tissées, teintes, imprimées ou brodées main, les étoffes définissent depuis ses débuts les collections mode et maison de ROSHANARA Paris et sont devenues sa signature.
Grâce à la passion et au talent des artisans, chaque pièce nous conte l’histoire d’un geste patient et habile hérité de génération en génération : tissage, teinture, block-printing, screen-printing, broderie…
Ainsi, sur chaque paréo, une broderie Sheesha, où l’artisan brode sur le tissu des fragments de miroirs, requiert 15 heures de travail. Il faut compter 30 heures pour la technique du Kaseehda du Cachemire où l’artisan utilise fils épais et incrustations de pierres naturelles ou miroirs pour créer des motifs organiques.
Pour les étoles en organza de soie aux tons moirés, les fils sont d’abord teints à la main pendant 2 à 3 jours, ensuite tissés sur des métiers à tisser traditionnels. L’artisan tisse environ 5 à 6 mètres par jour.
Les teintures des articles unies sont effectuées à la pièce et confèrent à chacune un aspect vieilli à l’esprit vintage tendance tandis que c’est avec les techniques traditionnelles du block-print ou du screen-print que les artisans réalisent les motif textiles exclusifs de la marque.
Pourquoi nous continuons à travailler avec L'inde et le Pakistan ?
- Par fidélité aux deux ateliers familiaux avec lesquels nous avons lancé la marque,
- Pour contribuer à préserver et à valoriser un riche artisanat local,
- Pour favoriser le développement de communautés rurales et l'empowerment des femmes en leur offrant la juste rémunération qui leur permet d'envoyer leurs filles à l'école.
- Parce que nous croyons à un monde ouvert où les cultures s'enrichissent les unes les autres.